Roumanie : Michel Drucker s'engage en faveur des enfants abandonnés.

22 February 2013

22 FÉVRIER 2013

Roumanie : Michel Drucker s'engage en faveur des enfants abandonnés.

SERA, Solidarité Enfants Roumains Abandonnés, a fusionné avec CARE France il y a 10 ans. SERA vient en aide aux enfants roumains abandonnés et lutte pour le droit de chaque enfant à une famille. L'animateur Michel Drucker soutient les actions de SERA qui a contribué à améliorer le destin de plus de 40 000 enfants abandonnés depuis sa création en 1990. Découvrez les raisons de son engagement à nos côtés.

© Guillaume Gaffiot

Quand avez-vous connu l'association SERA (Solidarité Enfants Roumains Abandonnés) ?

J'ai connu l'association il y a une quinzaine d'années grâce à François de Combret, le fondateur de SERA. Je le remercie d'ailleurs de m'avoir contacté à l'époque. D'originaire roumaine, je me suis très vite senti concerné par le sort des enfants roumains abandonnés.

La Roumanie, ce sont mes racines : mes parents m'ont appris les valeurs d'entraide et le devoir de mémoire par rapport à ce pays. J'ai souhaité m'investir auprès de ces petits qui ont tant souffert. Je suis très heureux, en tant que donateur, de contribuer à les aider au quotidien.

Etes-vous allé récemment en Roumanie ?

Pas récemment. Je me suis rendu en Roumanie pour la première fois lorsque j'étais reporter sportif pour commenter des matches de football à Bucarest. J'y suis retourné par la suite, après la chute de Ceausescu. Ce fut un voyage chargé d'émotions. J'ai pu visiter des orphelinats roumains perdus dans la forêt. J'avais été très impressionné par tous ces enfants autistes et les conditions dans lesquelles ils étaient parqués. J'étais rentré bouleversé !

Prochainement, j'envisage de retourner sur la terre de mes grands-parents. J'en profiterai pour visiter les nouveaux projets de SERA.

Avez-vous un message pour les enfants abandonnés roumains et l'équipe de SERA ?

Qu'on ne les oublie pas et surtout qu'ils gardent courage. Pour ma part, j'ai beaucoup de raisons de vouloir me pencher sur leur avenir. C'est un devoir de mémoire par rapport à ma famille, de tendre la main à la Roumanie et d'aider justement tous ces enfants qui en ont bien besoin.

La Roumanie est un pays magnifique qui n'a pas eu de chance et qui mérite vraiment que le soleil brille à nouveau pour tout le monde et pour ces enfants.

Si vous aviez un souhait pour l'avenir de ces enfants roumains, quel serait-il ?

Ce que je souhaite plus que tout, c'est redonner l'envie d'espérer à tous ceux qui n'ont pas eu la chance que j'ai eue. S'il y a des personnes qui ne savent pas comment remplir leur vie, il existe une magnifique façon de le faire et d'avoir un idéal : c'est de s'occuper des autres.

En savoir plus sur nos actions en Roumanie :

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